Esthétique dentaire
Définition
La dentisterie esthétique est dédiée aux traitements dentaires visant à améliorer l’apparence de la dentition, notamment en corrigeant des décolorations, des espaces entre les dents ou encore des traces d’usure dentaire. L’objectif de cette branche de la dentisterie est de vous redonner un sourire éclatant, que vous vous ferez un plaisir de montrer ! Les procédures en dentisterie esthétique comprennent :
- Le blanchiment des dents
- Le blanchiment d’une seule dent (interne)
- Les facettes de porcelaine
- Les facettes de composite
- La pose d’une couronne sur implant unitaire
- Les incrustations et couronne de laboratoire
- Les bijoux et les ornements dentaires
Le blanchiment dentaire
Le blanchiment dentaire est une technique utilisée pour éclaircir la couleur naturelle d’une ou plusieurs dents.
Il existe trois types de blanchiment :
- Blanchiment à la chaise (chez le dentiste);
- Blanchiment à la maison;
- Blanchiment interne, sur une dent ayant reçu préalablement un traitement de canal (voir blanchiment interne).
Quels sont les avantages?
- Éclaircir la couleur naturelle des dents;
- Éclaircir, de façon sélective, certaines dents plus colorées;
- Éclaircir des dents tachées par la prise de médicaments (tétracyclines);
- Améliorer l’estime de soi.
Les facettes
La facette est une couche très fine de matériaux dentaires appliqués sur la surface visible des dents. Les facettes sont souvent appliquées sur les incisives, les canines et parfois les prémolaires du haut, du bas ou les deux. La dent naturelle peut ou non avoir été préparée pour recevoir la facette.
Les facettes peuvent être confectionnées en deux matériaux :
Les avantages de façon générale :
- Rétablissement de la taille originale d’une dent cariée, tachée, fissurée ou cassée;
- Amélioration de l’apparence esthétique d’un sourire par l’uniformisation de la couleur, de la forme, de l’angle ou de la grosseur des dents;
- Réduction ou camouflage des espaces interdentaires non souhaités (diastèmes);
- Dissimulation de défauts d’émail (hypoplasie).
La couronne sur implant unitaire
Un implant dentaire sert de racine artificielle pour la pose d’une prothèse, d’un pont ou d’une couronne, selon le nombre de dents à remplacer. Lorsqu’une seule dent est manquante, ou qu’une dent toujours en place est très abîmée, elle peut être remplacée par une couronne (CEREC ou de laboratoire) installée sur un implant unique.
Il existe deux techniques pour poser une couronne sur un implant. La couronne peut être :
- Transvissée : la couronne est vissée directement dans l’implant ou dans le pilier implantaire, sans l’aide de ciment;
- Scellée : la couronne est collée, à l’aide de ciment, sur le pilier, lui-même vissé dans l’implant.
Il existe également deux choix de matériaux pour l’implant : le titane et la céramique (zircone).
Les incrustations et couronnes de laboratoire
Les incrustations ou couronnes de laboratoire font partie de la famille des prothèses dentaires partielles fixes, pouvant être représentées comme une sorte de capuchon partiel ou complet qui est cimenté par-dessus une dent naturelle. Les incrustations ou couronnes de laboratoire peuvent être fabriquées en divers matériaux soit :
- La porcelaine sur métal (structure de métal surmonté partiellement ou totalement de céramique. Les alliages de métal et leur qualité varient d’un pays à l’autre et d’un laboratoire à l’autre.)
- La porcelaine conventionnelle;
- La porcelaine renforcée (EMAX);
- Le zircone ou oxyde de zirconia (métal blanc);
- L’or.
Voir aussi :
Les bijoux et ornements dentaires
Il existe différents types de bijoux et d’ornements dentaires :
- Le piercing lingual
- Le piercing buccal
- Le diamant ou strass dentaire
- Le grillz
- Le bijou Twinkle
Risques et complications possibles
Les bijoux et ornements nommés ci-dessus sont susceptibles d’engendrer différents problèmes dont la sévérité varie en fonction du type d’accessoire choisi.
Le piercing lingual
Le piercing lingual est fortement déconseillé par la grande majorité des professionnels de la santé dentaire. Celui-ci peut entraîner une blessure au nerf lingual, lequel risque de causer une paresthésie (engourdissement et perte de sensibilité). Ce type d’ornement peut aussi provoquer des dommages irréversibles aux dents, tels qu’une usure prématurée, une mobilité dentaire ou une fracture. Le frottement de l’objet contre les gencives peut engendrer, de la même façon, des symptômes de récession gingivale.
Le piercing buccal
Le piercing buccal, tout comme le piercing lingual, est définitivement déconseillé par l’Ordre des dentistes et des hygiénistes du Québec. Ce type d’intervention est souvent pratiqué par des personnes qui n’ont aucune compétence ou connaissance médicale, exposant ainsi leurs clients à de hauts risques que ces derniers ignorent. Des infections, de même que la transmission de différentes maladies systémiques comme le tétanos, le VIH, l’hépatite B et l’hépatite C sont des conséquences malheureusement possibles du piercing.
De plus, le frottement du bijou ou de mauvaises habitudes de mordillement peuvent entraîner un déchaussement ainsi que des pertes osseuses localisées pouvant potentiellement mener à la perte des dents affectées. Les fractures dentaires sont aussi possibles.